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Résumé d’entrevues auprès d’intervenants du PSPNET

Auteurs : Hugh C. McCall, M.A., Heather D. Hadjistavropoulos, Ph.D., Amélie K. Fournier, Ph.D., Jody L. Burnett, Ph.D., Janine D. Beahm, M.A., and R. Nicholas Carleton, Ph.D.

Sujets ICBT

PSP

Qu’avons-nous accompli?

Le personnel de la sécurité publique (PSP) travaille fort afin de protéger les Canadiens. Les membres du PSP ont une prévalence aux problèmes de santé mentale élevée et ont souvent des difficultés à accéder à des soins de santé mentale efficaces, tels que la thérapie cognitive et comportementale (TCC). La mission de l’équipe du PSPNET est de développer et d’évaluer une thérapie cognitive comportementale sur Internet (TCCI) adaptée spécialement aux besoins du PSP. La TCCI est plus accessible qu’une thérapie en personne traditionnelle, et est sensiblement aussi efficace. Afin d’informer le développement de notre programme, nous avons effectué et analysé systématiquement des entrevues avec les membres du PSP. Nous avons interviewé 126 membres du PSP de partout en Saskatchewan et au Québec, y compris, les services de police, les pompiers, les services de gestion des urgences, les services correctionnels, les répartiteurs, et les services frontaliers.

 

Qu’avons-nous découvert?

Les membres du PSP partagent diverses raisons de ne pas chercher des soins de santé mentale en personne. Ils partagent ce qu’ils perçoivent être des avantages et des désavantages à une TCCI.

Quand on leur a demandé quel contenu devrait être inclu, les intervenants ont énuméré plusieurs options. En voici les six premières :

  • Identifier et comprendre les symptômes
  • Relations et communication 5
  • Améliorer le sommeil
  • Maîtriser ses émotions
  • Dépendance/mauvaise consommation de substances
  • Vrais témoignages spécifiques au PSP

Quand on leur a demandé ce que les membres du PSP avaient à dire aux thérapeutes, les six réponses les plus fréquentes étaient :

  • Ils sont souvent exposés à des événements traumatiques;
  • Ils ont une prévalence élevée aux problèmes de santé mentale et physique, avec du soutien limité en milieu de travail;
  • On s’attend à ce qu’ils soient endurants ;
  • Ils deviennent pessimistes/blasés avec le temps;
  • C’est souvent difficile de parler de leurs expériences aux autres;
  • Ils tendent souvent à avoir une personnalité de type A, et un besoin élevé de contrôler.

 

Quelles mesures prendre maintenant ?

Les entrevues ont indiqué un soutien solide pour la TCCI parmi les membres du PSP. Nous avons utilisé les commentaires des entrevues afin d’adapter la TCCI aux besoins du PSP. Le PSPNET offre actuellement la TCCI en Saskatchewan et prévoit offrir le service au Québec plus tard en 2020.

 

Intervenants interviewés


Notes complémentaires

  1. Aucun membre du PSP du Québec n’a répondu qu’il serait « improbable » que le PSP utilise la TCCI.
  2. Un seul membre du PSP en Saskatchewan a mentionné que les services de santé mentale étaient limités. Plutôt, le PSP de la Saskatchewan était plus susceptible d’identifier des contraintes de temps, et les heures d’ouverture comme barrières aux soins de santé mentale.
  3. De nombreux membres du PSP pensent que des services en santé mentale offerts spécialement au PSP sont importants, parce qu’ils peuvent contribuer à améliorer le rendement au travail, dont le public bénéficie.
  4. Les préoccupations concernant la sécurité et les préoccupations d’imputabilité ont été exprimées moins fréquemment par le PSP du Québec que par celui de la Saskatchewan.
  5. Les membres du PSP du Québec suggèrent aussi que la TCCI pour le PSP devrait inclure du contenu concernant la communication et le soutien entre collègues.

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